© Ce blog présente les ouvrages de
Camille Rouschmeyer
parmi ses écrits et ses photographies au jour le jour.





vendredi 30 avril 2010

un seul corps composé de milliards d'individus

"Quand on découvre la vérité, on s'écrie "C'était pourtant évident !" et l'on s'étonne de ne pas avoir compris plus tôt. Mais c'est un jeu de piste, il faudrait faire plus que lire derrière les lignes, il faudrait savoir lire dans les cerveaux, dans les âmes, dans les coeurs, dans la chair. On est seul dans sa peau. Pour l'instant. Cet après-midi j'ai vu à la télé un reportage sur le futur. Un savant expliquait que d'ici 2035 les gens se feront implanter des millions de nanorobots dans le cerveau, qui se connecteront à leurs neurones et pourront aussi se connecter aux nanorobots et donc aux neurones des autres gens qui se seront fait implanter eux aussi des nanorobots. Ce sera comme un seul corps composé de milliards d'individus. Si ce savant a raison, d'ici 2035 nous serons devenus une fourmilière."

Extrait de épidermie

3 commentaires:

  1. Et la connection des inconscients, y ont-ils pensé, ces savants ?
    Puisque, jusqu'à ce jour, on n'a pas établi une "zone de l'inconscient" dans notre cerveau...
    Affaire à suivre, donc...

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  2. Bonjour,

    Merci de ton passage.

    Ton article évoque le futur de l'homme : doit-on s'en réjouir ou non ? Ne serait-se pas une mutation vers un homo-androide.

    Une telle mutation risque de faire perdre à l'homme ce qu'il a de plus riche : sa personnalité, son originalité, sa subjectivité.

    Qui décidera : l'homme ou les robots.

    Cela peut conduire à un monde uniforme, et sans défaut, sans différence alors que c'est justement aujourd'hui notre richesse.

    Un vrai sujet de philo pour le bac !

    Je reviendrai lire tous tes articles qui promettent d'être pationnant.

    Bon week-end et à bientôt,

    Quwill alias les bilous ...

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  3. Merveilleux cette idée de fourmilière. Il ne reste plus qu'à désigner un cerveau suprême qui décidera de tout, coupant le courant ou le faisant circuler à sa guise et nous serons revenus au bon vieux temps des bottes cirées, et du fascisme exacerbé. On dirait que l'histoire, chez certains esprits, n'a laissé aucune trace et qu'il est bon d'asservir toujours plus le genre humain. A qui profitera le crime, ça c'est une autre chose.
    Et que fait-on de la liberté individuelle dans ce genre de progrès ?
    Mais la science fiction est là aussi pour nous faire rêver. Nous pouvons simplement espérer qu'un savant fou ne la prenne pas au pied de la lettre.

    Roger

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