dimanche 15 décembre 2013
jeudi 12 décembre 2013
éternels
J’ai détesté
vos silences
et plus
encore vos cris
j’ai pleuré
en silence
et j’ai crié
sans bruit
pourtant je
vous aimais
sans jamais
vous le dire
toi tu
parlais tellement
et lui il se
taisait
vous étiez
ennemis
pour des
riens des broutilles
et pendant
tout ce temps
vous auriez
pu sourire
vous auriez
pu en rire
mais toi tu
te taisais
et je te
haïssais
de ne rien
lui dire
de ne pas
lui sourire
c’était ta
femme ta compagne
de tous les
jours tous les instants
l'autre nuit j'ai rêvé de vous
elle
marchait devant toi
qui lui
donnais la main
vous étiez
mes guides
et je vous
suivais
j’avais
confiance en vous
et en me
réveillant
vous étiez
toujours là
le souvenir
de vous
plus fort
qu’un souvenir
m’est resté
dans le cœur
jamais je
n’aurais cru
vous aimer à
ce point
vous me
manquez tellement
je me
souviens de tout
des peines
et des joies
et des
vacances heureuses
je me
souviens de vous
de vos
gestes vos regards
vos visages
si beaux
et vos corps
amaigris
de tes
derniers instants
sur un lit
d’hôpital
où je t’ai
vu mourir
du dernier
jour où je t’ai vue
douce
et vulnérable
sur un lit
médical
mais vous
êtes vivants
si vivants
dans mon cœur
présents
jour après jour
vous ne
pouvez plus mourir
je suis la
chair de votre chair
c’est peut-être
l’explication
la mémoire
de mes cellules
tant de
mystères insolubles
qu’est-ce
que la mort
elle me fait
peur
toi je t’ai
vu mourir
mais je ne l’ai
pas vue
elle a gardé
ses secrets
mais n’a
pas tout emporté
elle m’a
laissé vos visages
si beaux si
tendres
et vos
regards et vos sourires
et tous les
instants de ma vie
où je vous regardais de loin
parce que je vous croyais
parce que je vous croyais
éternels
lundi 2 décembre 2013
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