Ils ont des gencives dures et nues qui vous serrent la poitrine, des ongles minces qui laissent dans votre cou des griffures.
Ils ont des cris entre chien et loup qui vous tirent du sommeil, et des grands yeux dans lesquels votre visage vous fait face.
Ils fabriquent des jours interminables qui n'en finissent pas de vous tuer, des secondes friables et diffuses où votre être entier rayonne avant de s'éteindre comme sous la semelle d'un géant.
Ils ne ressemblent pas à ceux des livres d'enfants, n'ont rien de grand ni d'effrayant.
Ils mettent votre âme à sac et jamais ne cesseront de vous réveiller.
Et le pire de tout, c'est que vous les aimez.
mardi 4 juin 2013
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